
Une présence vivante pour une parole habitée
À La Fabrique du Charisme, nous accompagnons celles et ceux qui souhaitent retrouver une parole plus juste, plus libre, plus habitée.
Pour réapprendre à être là, en lien avec ce qui les traverse, ici et maintenant, je ne propose pas de thérapie. Mais la Gestalt a transformé profondément ma manière d’accompagner.
Non pas comme une méthode à appliquer, mais comme une posture à avoir, une éthique du lien… Un art de l’écoute, oui un art de l’écoute.
La manière d’entrer en relation change tout.
Je n’ai pas choisi la Gestalt. Elle s’est imposée à moi d’abord comme patient, puis comme praticien.
C’est comme si elle était venue, peu à peu, se déposer dans ma voix, dans mon regard, dans mes silences.
Ce que je cherchais sans le dire, c’était une manière plus vraie de me relier à l’autre. Sortir des rôles. Abandonner les recettes. Laisser tomber les masques. Retrouver ce lieu nu où la parole devient un geste de présence.
Quand vous parlez, que se passe-t-il en vous ?
Ce que nous proposons au sein de La Fabrique du Charisme, ce n’est pas d’apprendre à mieux parler. C’est d’habiter votre parole autrement. Pas une parole brillante ou convaincante.
Une parole qui respire.
Qui se tient debout.
Qui ne triche pas.
Une parole qui vous ressemble.
Souvent, vous arrivez avec une attente : « être plus à l’aise », « captiver », « convaincre ». Et derrière cette attente, il y a souvent un malaise, un doute, une fatigue de devoir jouer un rôle.
C’est là que commence le vrai travail : quand on lâche les stratégies, quand on laisse tomber l’effort, quand on revient à une parole plus simple, plus directe, plus reliée.
Ce que la Gestalt m’enseigne
Elle m’apprend à écouter ce qui se passe là, dans l’instant : le souffle court, le mot qui hésite, le regard qui se détourne, la voix qui se trouble.
Tout cela parle.Tout cela est précieux.
Je ne vous donne pas de formules. Je ne vous demande pas de performer. Je vous accompagne à sentir ce qui vous traverse, à le nommer, à le vivre, à vous y relier.
Et souvent, c’est dans cet espace-là, si fragile, mais tellement vrai, que quelque chose de profondément… charismatique (j’ose le mot) peut émerger.
Une scène, un moment
Je me souviens de ce manager depuis plus vingt ans dans une très grosse compagnie internationale. Il venait travailler sa prise de parole. Il pensait devoir projeter davantage sa voix, il voulait maîtriser ses effets, donner une impression de force.
Pendant les premières minutes, il parlait vite remplissant l’espace de mon cabinet. Bref il faisait le job.
Je lui ai demandé : « Et si vous n’aviez rien à prouver ici… qu’est-ce que vous diriez ? » Silence. Son regard s’est posé. Enfin.
Et il m’a répondu presque en chuchotant : « Je crois que j’en ai marre de jouer un rôle. »
C’est là que notre travail a pu commencer. Pas sur la technique. Mais sur la permission d’être là, sans surjouer, sans performer, sans se cacher.
Ce jour-là, sa parole a changé. Elle est devenue plus dense, plus proche, en lien. Elle a gagné en vérité. Et donc, en impact.
Une parole relationnelle, pas une performance
Je ne crois pas à un modèle de charisme. Je crois aux rencontres vraies.
À la qualité d’un silence partagé.
À la sincérité d’un mot dit sans défense.
À la présence d’un corps qui ne cherche plus à bien faire.
Le charisme n’est pas une posture.
C’est une manière d’entrer en relation.
Avec soi. Avec les autres. Avec ce qu’on porte.
Être là, tel que vous êtes
Parce que c’est à partir de là que tout peut changer.
